Comment trouver sa voie quand on a un cerveau qui se lasse de tout très vite et qui change d’avis tous les 3 mois ?

Bienvenue dans le quotidien des esprits neuroatypiques et multipotentiels.

Tu es enthousiasmée par mille projets… puis plus rien. Ton énergie s’effondre. Tu changes d’avis, tu remets tout en question. Non, tu n’es pas instable. Tu es probablement multipotentielle et/ou neuroatypique. Ton cerveau est câblé pour explorer, pas pour s’enfermer. Mais alors, comment s’orienter dans la jungle professionnelle avec un esprit qui papillonne ?

1. Comprendre le mécanisme : ennui cognitif et dopamine

Le TDAH, la multipotentialité ou le HPI impliquent une quête permanente de stimulation intellectuelle. Quand la tâche devient routinière, le cerveau sature. C’est neurologique : une moindre production de dopamine entraîne un désintérêt brutal.

2. Identifier les fausses croyances : “je dois choisir UNE voie »

La société valorise les parcours linéaires. Or, les profils atypiques réussissent mieux en construisant un “portefeuille de carrières” : mi-entrepreneure, mi-slash, mi-projets passion. Exemples : Emilie Wapnick (auteure du TED “Why Some of Us Don’t Have One True Calling”), ou encore Barbara Sher.

3. Créer sa boussole interne

Ce n’est pas la voie qu’il faut chercher, c’est ton système de valeurs, tes moteurs, ton écologie de travail : rythme, autonomie, sens, environnement. À partir de là, tu crées ton écosystème professionnel sur mesure.

4. Choisir un fil rouge plutôt qu’une case

Raconter ton parcours comme une suite de pivots autour d’un même axe : aider, créer, innover, connecter… et non comme une instabilité. Ce fil conducteur donne une cohérence à toutes tes expériences.

Conclusion

Tu n’as pas besoin de te fixer pour réussir. Tu as besoin de construire un terrain de jeu aligné à qui tu es. Le vrai job de ta vie, c’est d’explorer.