Envers et contre tout, j’ai tout de même réussi à obtenir mon bachelor. Je poursuis maintenant vers un master in luxury business development à Genève.
J’étais contente d’être là, car j’allais enfin pouvoir concrétiser mon rêve : travailler dans le luxe.
Quand je trouve mon dernier lieu de stage de 6 mois, dans une maison horlogère réputée, c’est un sentiment de joie intense qui m’envahit. C’était pour moi une victoire : je mettais enfin un pied dans le secteur qui me faisait rêver. J’allais enfin trouver ma place.
Mais, encore une fois, le cœur rempli d’espoir, je pensais que cette fois-ci était la bonne.
Mais un échec m’attendait encore.
Pour commencer, la Suisse n’est pas un pays que j’ai aimé, en dépit des gens chaleureux qui l’habitent.
Puis, je suis arrivée dans ce stage dans un contexte économique compliqué pour le marché de l’horlogerie : déception, licenciement, pleurs des employés. Quant à moi, je recevais une pluie de critiques et de reproches. Une mauvaise ambiance accompagnée de snobisme régnait.
Le tableau rêvé en somme.
De plus, malgré mon investissement, je n’appréciais pas les missions. Pire, je me sentais inutile. Malgré cette énième désillusion, je n’ai rien lâché. Je reportais la faute sur le contexte, la boîte…
J’ai poursuivi.
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